En France, « la Barette »‘ fut la première forme de rugby féminin. Introduit à l’époque par la ligue nationale de l’éducation physique, cette pratique est une forme de rugby où le plaquage n’existe pas. Elle fit son apparition dans un premier temps au début du 20ème siècle mais fit totalement submergé par le développement du rugby à XV. L’activité resurgit après la première guerre mondiale, en tant que pratique féminine. Et via la résurrection de cette activité le club parisien du Femina Sport introduisit le rugby féminin en France. C’est en Avril 1922 qu’eut lieu la première rencontre officielle entre deux équipes du Fémina Sport.
Néanmoins cet initiative fut vite stoppée et des raisons morales et médicales sont évoqués pour court-circuiter le développement du rugby féminin. A l’époque, les représentations de la femme maternelle faite pour procréer tout en entretenant sa grâce naturelle, renforcent l’hostilité envers cette pratique et le rugby féminin disparut en 1930.
Au cours des années 1960, le rugby féminin réapparait une énième fois et en 1970 l’association française de rugby féminin (AFRF) est créé. Des équipes de rugby commencent à apparaitre en dans l’Est du pays, dans le sud-ouest et dans les landes. Et en 1972, la finale du premier championnat féminin de rugby à XV féminin opposant Villeurbanne et Adour fut disputés.
Malgré les résistances à cette pratique encore nombreuses, un accord et conclu entre l’ARFR et la FFR et dans la foulée l’équipe de france de rugby à XV féminin dispute son premier match officiel à Utrecht contre la Hollande (victoire 4-0). Enfin le rugby féminin fut finalement intégreé au sein de le FFR en 1989, à ce moment là la discpline compte environs 500 licenciées.
Le rugby féminin se structure progressivement et de plus en plus de compétitions calquées sur le modèle masculin sont mises en place. En 1991 la première coupe du monde fut créées et remportée par les Américaines.
La compétition européenne du tournois des 6 nations regroupant les équipes du Pays de Galles, de l’Italie, de la France, de l’Irlande, de l’Ecosse et de l’Angleterre fit son entrée en 2002.
En 2012, le rugby féminin fut intégré aux jeux olympiques, dans sa version à 7.
L’Angleterre, vainqueur des Coupe du monde 1994 et 2014, ainsi que du Tournoi des Six
Nations avec douze Grands Chelems, et plus encore la Nouvelle-Zélande, cinq fois championne du monde, dominent le monde du XV féminin.
En France, depuis 2018 le rugby féminin est structuré en 4 niveaux
Avec un Top 16 à deux poules qui regroupe les meilleurs équipes, et quelques joueuses qui sont sous contrat fédéral. En 2018 l’activité comptait plus de 22 000 licenciées.
En 1992, sur le Cru Banyuls, Henri Sagols précurseur du rugby féminin, crée le premier club féminin sous l’appellation « Les Baratines de la Cote»
En 1995, elles quittent le berceau pour s’entrainer au Barcarès et participe au Championnat de France de 2e Division
En 1998, la ville de Toulouges accueille à son tour les filles . Elles accèdent à l’élite. Aline Sagols fut la première joueuse catalane à être sélectionnée en équipe de France.
En 2003 sous la responsabilité de Gérard Landry, un club voit le jour dans la salanque, au milieu des « artichauts violets » comme les couleurs du club.
En 2005, le 3e club de rugby féminin est crée « Catalan féminin ».
En 2009,, le club de Toulouges est rattaché à l’association de l’Usap et prendra le nom de L’Usap XV féminin.
En 2010, dans le secteur de l’agly une troisième équipe cadette voit le jour dans le club de L’ES.BAC. Chez son voisin le club de Rivesaltes éclot la première équipe minime grâce à la détermination.
En Cerdagne, une équipe à 7 fait son apparition
Au pays des Ours, , un projet se met en place avec la volonté de réunir le « Vallespir ». Une équipe communautaire de séniors se rattache au club d’Arles Amélie pour laisser la formation jeune minime et cadette au club de Céret.
À ce jour, les équipes féminines du Comité peuvent être fières des titres de championnes de France de 1re division Élite (Toulouges en 2004, 2005, 2006 et 2008),de championnes d’Europe en 2009 et 200 sous l’appellation de l’Usap féminin.